mardi 10 mars 2009

Micro-ondes : le SEMO veut une réglementation

La Presse
01 mars 2009 | 08 h 09

Un nouveau collectif, le SEMO, lancé hier en conférence de presse à Laval, veut sensibiliser la population à la prolifération des micro-ondes qui alimentent nos cellulaires, routeurs Internet sans fil, bases de téléphone et autres appareils de communication sans fil.


Le SEMO (Sauvons nos enfants des micro-ondes) a été lancé par un groupe de citoyens à la suite de l'action menée à Terrebonne, l'automne dernier, pour le retrait d'une antenne cellulaire dans le clocher de l'église, à proximité d'une garderie. «Des gens de toute la province nous ont alors contactés, relate le porte parole François Therrien, enseignant en électricité. Nous avons décidé de porter le débat au plan politique.» Entre autres représentations, le SEMO demande à la Direction de la santé publique du Québec de créer un comité sur les antennes-relais cellulaires situées près des écoles et des garderies.

Rapport scientifique


Le SEMO propose de mettre en application le principe de précaution recommandé dans Bioinitiative, le rapport émis par un groupe international de scientifiques en août 2007. En clair: utiliser la technologie des micro-ondes mais s'arranger pour ne pas avoir plus de 1000 microWatts/m2 à l'extérieur, 10 microwatts/m2 à l'intérieur et pas d'antenne à cellulaire à moins de 300 mètres d'une école. À titre de comparaison, dans les rues du centre-ville de Montréal, il n'est pas rare d'être exposé à 6000 ou même 20 000 microwatts/m2.

« Nous ne voulons pas alarmer la population, soutient M. Therrien. Mais étant sensibilisée, elle pourra choisir de minimiser l'usage de la communication par micro-ondes : utiliser des téléphones ou routeurs avec fil, ou alors, s'ils sont sans fil, les éteindre dès qu'on a fini de s'en servir. »

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