lundi 25 mai 2009

La mairie neutralise l’antenne-relais

Paru dans le journal Le Parisien, le 16 mai 2008.

C’est une première. La mairie de Clamart vient de désactiver autoritairement une antenne-relais de téléphonie mobile au nom du principe de précaution.

Située sur le toit du centre administratif, l’antenne de l’opérateur Orange se trouve à proximité immédiate de deux écoles, l’école de la Mairie et l’école privée Saint-Joseph, et peu éloignée de la crèche Sainte-Emilie. Des éléments qui ont été déterminants dans la décision du maire de la neutraliser.

« Elle avait été autorisée par mon prédécesseur en 1997 via une convention d’une durée de neuf ans, explique Philippe Kaltenbach, maire (PS) de la ville. Nous l’avons dénoncée en octobre 2005 et France Télécom aurait dû couper l’installation en mai 2006. Au bout de trois ans de délai, ne voyant rien venir, nous avons fini par décider que cela suffisait et nous avons tout simplement coupé l’alimentation. »
De son côté, Orange met en avant des difficultés à trouver un autre lieu d’implantation pour son antenne en centre-ville. Il faut dire que depuis son élection en 2001, Philippe Kaltenbach a décidé de ne plus louer de toitures de la ville ou de Clamart Habitat à des opérateurs de téléphonie mobile. Une modification du PLU (plan local d’urbanisme) interdit également l’installation de ces antennes sur des bâtiments privés distants de moins de 100 m d’un établissement scolaire ou d’une crèche.


Implantation indésirable


« Je ne veux pas être associé de près ou de loin aux antennes-relais, avance le maire. Et je préfère gêner quelques usagers que de me voir reprocher des problèmes de santé sur les enfants dans quelques années. » Dans cette optique, la ville pourrait prochainement renouveler l’opération sur un bâtiment appartenant à Clamart Habitat et situé rue de Bretagne. Et cette fois, c’est une convention avec l’opérateur Bouygues Télécom qui arrive à son terme.

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